Les archives de Cel Overberghe

Au printemps dernier, Lisa Dierickx, étudiante bachelière en Sciences des Arts et Archéologie à la V.U.B., a effectué un stage au CKV et dans ce cadre, elle a pu travailler sur les archives de Cel Overberghe. Sa tâche consistait à ouvrir graduellement les archives de l’artiste Cel Overberghe (°1937, Deurne). L’excellent travail qu’a fourni Lisa Dierickx a abouti à un inventaire structuré et à une numérisation complète de ces archives et a en outre permis à ses collègues du CKV de concrétiser les étapes d’une ouverture d’archives. Vous pouvez d’ailleurs consulter ces étapes sur notre site web. Au lieu d’une description fastidieuse, nous avons décidé de donner la parole à Lisa Dierickx à la faveur de son rapport de stage. Par conséquent, le rapport ci-dessous n’est pas seulement un compte rendu d’une ouverture d’archives, mais aussi un témoignage d’une première expérience avec des archives.

Nous adressons nos remerciements à Lisa Dierickx pour ses réalisations et sommes très curieux de voir ce que l’avenir réserve à cette (future) chercheuse de talent.

Les archives de Cel Overberghe, rapport de Lisa Dierickx.
Certaines remarques ont été ajoutées entre […]

Dans le cadre de mon stage au Centrum Kunstarchieven Vlaanderen, j’ai eu l’occasion de travailler sur les archives de Cel Overberghe et le plaisir de pouvoir les traiter dans leur totalité. Veuillez trouver ci-dessous une description du processus.

La première étape du traitement d’archives consiste à en faire un inventaire, dans un fichier Word [ou Excel] et d’y inventorier les pièces d’archives par thème. Chaque pièce d’archives inventoriée reçoit un numéro. La première pièce d’archives porte le numéro 1, la deuxième, le numéro 2, et ainsi de suite. Cette numérotation est apposée aussi bien dans l’inventaire que sur le classeur non acide dans lequel la pièce d’archives sera conservée. Le classeur est non acide afin que la pièce d’archives puisse être conservée dans les meilleures conditions possibles.

Pour chaque pièce d’archives, on note toutes les informations importantes qui sont disponibles, soit la date (aussi exacte que possible), l’année, le titre, le lieu, l’auteur·rice et le type de pièce d’archives (par exemple, bandes sonores, pièces et enveloppe).

Lorsque l’ensemble des archives est inventorié, la deuxième étape consiste à les trier. Jusqu’à présent, les archives ont été inventoriées par thème, mais elles ne sont pas encore triées par thème.

L’étape suivante consiste à donner une nouvelle numérotation aux archives. Jusqu’à présent, on a attribué aux pièces une numérotation normale. La numérotation définitive permettra de retrouver plus facilement une pièce d’archives dans le dépôt d’archives. Une fois cette nouvelle numérotation introduite dans l’inventaire, on reprend les archives afin de changer la numérotation initiale des classeurs non acides pour la numérotation finale. Dès que cette opération est effectuée, les classeurs sont rangés dans des boîtes sur lesquelles on note le numéro de la première et de la dernière pièce d’archives qu’elles contiennent. Ainsi, la personne qui fait des recherches ne doit pas ouvrir toutes les boîtes en quête d’une pièce d’archives. [Dans une dernière étape, le/la chercheur·se ne reçoit que les pièces pertinentes pour sa recherche.]

La dernière étape du processus consiste à numériser les archives. Pour chaque pièce d’archives, il faut créer un dossier. Ces dossiers reçoivent un numéro correspondant à la pièce d’archives. On compose de la sorte un inventaire des archives numérisées qui correspond à l’inventaire créé dans Word [ou Excel].

Étudiante en stage au Centrum Kunstarchieven Vlaanderen (CKV)

Dès le début, j’ai eu le sentiment que mes collègues du Centrum Kunstarchieven Vlaanderen me faisaient confiance. À aucun moment, je n’ai eu l’impression qu’on regardait par-dessus mon épaule ou qu’on surveillait chaque pas que je faisais. De ce fait, je me suis donc sentie d’emblée très à l’aise.

Chaque fois qu’une tâche m’était confiée, on me l’expliquait clairement. Lorsque je posais une question, on y répondait de manière complète et concrète, afin que je puisse aussitôt poursuivre mon travail. S’il fallait me montrer quelque chose, c’était aussi toujours effectué de manière claire.

Je n’avais jamais travaillé avec des archives auparavant. Par conséquent, je ne savais ni par où il fallait commencer ni quelles sont les règles de mise dans le traitement d’archives. Au début, mes collègues ont tout passé en revue, tranquillement, de sorte que je puisse me faire une idée plus concrète de mes tâches précises. Cela m’a donné confiance en moi. Ensuite, j’ai reçu de la latitude pour tout examiner et pour faire des erreurs, ce que je trouve très important lors de stages, puisque ceux-ci ont pour objectif que le/la stagiaire se familiarise avec un domaine professionnel et apprenne des erreurs qu’il ou elle commet.

Le Centrum Kunstarchieven Vlaanderen est un excellent organisme de stage. On y reçoit des tâches à son niveau et les collègues sont extrêmement aimables et toujours disposé·es à vous aider.

 

LD